Toussaint
2018
au carré militaire
Une
délégation très représentative de la section a accompagné le drapeau de notre
section (Jaffry)
et le président Perez à la cérémonie du Souvenir Français au Carré militaire
du cimetière ancien
le jeudi 1er novembre 2018.
Quatorze associations
patriotiques avec drapeaux et fanions ont répondu à l’invitation du Souvenir
Français
pour « commémorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la France
et transmettre aux jeunes générations,
représentées par les cadets de la défense, une délégation d’Elèves Sous-officiers
de l’ENSOA,
cet héritage de gloire et de souffrances».
A 09h45 autorités, porte- drapeaux, délégations prennent place autour et face
au monument du carré militaire
et écoutent l’évocation prononcée par le Lieutenant-colonel (h) Riera, Président
du comité local du Souvenir Français de Saint-Maixent,
en souvenir de Monsieur Francis SIMON, initiateur de l’inhumation du soldat
inconnu en 1920 sous l’Arc de Triomphe.
La cérémonie se poursuit par un dépôt de trois gerbes suivi des sonneries
réglementaires
et s’achève par les remerciements des autorités aux porte-drapeaux et aux
délégations des jeunes générations.
Fondateur de l'Escorte d'Honneur (association patriotique pour l’assistance
aux obsèques des soldats morts pour la patrie),
Monsieur Francis SIMON, ce Rennais, né à Lamballe en 1864, prononça le 26
novembre 1916, devant le monument du Souvenir Français de Rennes,
un
discours dans lequel il suggéra pour la première fois que la France puisse
honorer au Panthéon la mémoire d'un soldat inconnu :
« Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de
ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie,
avec, pour inscription sur la pierre, deux mots : un soldat deux dates : 1914-1917
?
Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires
et de génies, serait comme un symbole ;
et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière ».
Ce soldat sera finalement inhumé en 1920 sous l'Arc de Triomphe.
« Le discours de Francis Simon a porté dans le monde entier.
Toutes les nations victorieuses ou vaincues ont eu besoin d'un soldat inconnu
pour faire leur deuil ».
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